Les déchets diffus spécifiques (DDS) constituent un gisement très varié mais peu volumineux, présentant néammoins des risques non négligeables pour l'environnement. Le gisement de ces déchets ménagers, issus de produits chimiques, est estimé à 43.000 tonnes. Parmi eux se trouvent les produits biocides et phytosanitaires utilisés par les ménages. "Il est à noter que le traitement des DDS est le plus coûteux parmi l'ensemble des filières REP, en raison notamment de la complexité des prestations de traitement" indique le Cercle national du recyclage. La REP permettra d'améliorer le financement et l'efficacité de ces collectes. L'éco-contribution, dont le taux n'est pas encore connu, sera déterminée en fonction des coûts de la filère en aval, au prorata des du coût d'élimination. Cette somme, de l'ordre de quelques fractions de centimes, sera ensuite répercutée sur le prix de chacun des produits. Les déchèteries, qui constituent les principaux moyens de collecte, devront être complétées par d'autres systèmes sur les territoires non desservis : les collectivités devront moderniser leur parc de stockage et développer des conditionnements spécialisés. De son côté, l'association Amorce souhaite que " les distributeurs jouent leur rôle en organisant des collectes ponctuelles grâce à des systèmes mobiles ".
Le calendrier a pris un peu de retard mais le dispositif est désormais bien enclenché et la filière sera opérationnelle d'ici la fin de l'année.
en savoir plus : www.gededim.fr