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Michel Molins, ADIVALOR gère la récupération et la valorisation des intrants agricoles en fin de vie; quelle est l'intervention de la Chambre d'agriculture ?
" Nous avons impulsé et accompagné la mise en place de cette filière. Aujourd’hui, nous sommes toujours partenaire et notre rôle est d’informer les agriculteurs et de suivre de près les évolutions. Par exemple, mes collègues du service environnement ont réalisé pour les agriculteurs un guide qui présente une fiche pratique par déchet : comment le stocker ? où l’éliminer ? à quel coût ? "

Ces collectes se déroulent-elles sur tout le territoire ?
" Bien entendu. L’éco-organisme ADIVALOR est présent dans chaque département. Le taux de collecte national moyen s’élève aujourd’hui à 63%. Mais à l’inverse de nos voisins nordistes, la majorité des départements situés dans la moitié sud de la France n’atteint pas ce taux.

"Serions-nous moins attentifs au recyclage des déchets ?
" Non, mais notre agriculture est très diversifiée, avec de nombreuses filières sur des territoires divers ; et nous avons une majorité de petites exploitations, contrairement aux départements du nord très spécialisés sur des productions majeures et de plus grandes exploitations, ce qui concentre et facilite les collectes. "


On ne peut donc qu’inciter nos agriculteurs à s’engager dans la collecte et le recyclage des déchets de l’agro fourniture.


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