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Déchets de l'agro-fourniture

Manuel Gavelle, quels sont les objectifs de cette nouvelle filière ?
Les éleveurs sont sensibles aux gestes de développement durable et cette filière permet entre autres de limiter les importations de matières premières. Nous visons à l’horizon 2015 un taux de collecte de 75 % avec une valorisation de ce gisement à hauteur de 70 %.
Quel a été le cheminement pour monter ce dossier ?
Depuis plusieurs années, on note une forte attente des éleveurs, de certaines laiteries et des fabricants de produits d’hygiène pour qu’un service de récupération et de recyclage soit mis en place sur les mêmes principes que celui existant pour les emballages de produits phytopharmaceutiques. Une étude d’expertise pour mettre au point un protocole de rinçage et d’égouttage qui permet de déclasser ces emballages en déchets non dangereux a été réalisée avec l’aide de l’Institut de l’élevage et de l’Afise, ainsi que des phases pilotes sur le terrain. Nous nous sommes tournés vers Adivalor en raison de son expérience dans le recyclage en agriculture et de sa connaissance des usines de valorisation de ces déchets.
Quand le lancement de la filière est-il prévu ?
Le déploiement se mettra en place petit à petit à partir du printemps 2010. La phase d’information vient d’être lancée avec le bulletin Fil d’infos EVPHEL à destination de l’ensemble des partenaires futurs opérateurs de la filière laitière.
Comment va s’effectuer la collecte sur le terrain ?
Plusieurs options seront possibles pour la phase de collecte : soit l’éleveur apporte les produits rincés et égouttés à un point de collecte défini avec son distributeur, soit le distributeur organise une tournée sur une région pour récupérer les emballages (camion laitier, camionnette dédiée).

Manuel Gavelle
Manuel Gavelle préside le Comité de pilotage de la filière EVPHEL, sous l'égide du CNIEL.

Interview réalisée par Campagnes & Environnement

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