Adivalor

Actualités

Recyclage
Les efforts portent déjà sur les bidons, pour transformer ce plastique usagé en plastique utilisable. Bref, recycler, mais avec des contraintes évidentes. "Par précaution, nous avons exclu toute application qui mettrait le plastique en contact avec les gens. Nous avons donc cherché des débouchés dans l'industrie. Les plastiques sont chauffés à 200°C pendant 3 heures, et s'ils sont correctement rincés, sortent tout à fait dans les normes en vigueur en termes de résidus de produits" explique Pierre de Lépinau, diercetur d’Adivalor.
En 2008, 500 tonnes d'emballages vides de phytos ont donc terminé leurs jours sous la forme de mandrins, des pièces de plastique circulaires.
"Notre objectif est de recycler 50% des bidons que nous colIectons d'ici 3 ans. Ce qui suppose que nous inventions de nouveaux débouchés. Nous y travaillons, nous testons, mais il est encore tôt pour en parler".
Concernant les emballages vides de produits fertilisants, la piste du recyclage I'emporte nettement sur la production d'énergie. Les matières plastiques en polypropylène peuvent être ré-utilisées : clayettes et pots pour l'horticulture, bacs de stockage et de manutention pour les entreprises et les collectivités, éléments de chantier pour le bâtiment et les travaux publics... À partir de big-bags, un recycleur italien fabrique ainsi des pièces de construction pour l'armature des murs ou des vides sanitaires.
Economiquement, les données sont en train de changer. Ce qui était hier une charge pourrait bien se transformer en produit, dans tous les sens du terme. "Notre objectif est de tirer une
valeur décente de ces produits pour diminuer le coût global de la récupération. Nous y sommes déjà sur les big bags d'engrais. On y est tout juste sur les bidons mais le marché est peu structuré et la valorisation en énergie dépend de la demande des pays émergents qui influence le cours du pétrole."
Voir l’intégralité de l’article de Benjamin Masson dans le MAG Cultures.


PARTAGEZ