" Il suffit d'avoir un sac et de mettre ses filets ou ses films dedans " déclare Eric Bernard, éleveur à Plonévez-du-Faou (29).
Dit comme çà c'est forcément évident, mais rapporté à l'ensemble des déchets générés par l'exploitation, c'est encore plus remarquable : une cinquantaine de sacs de ficelles, filets ou films d'enrubannage, plus deux palettes de bâches d'ensilage, sans oublier les sacs de bidons vides ...
" Oui mais ça ne coûte rien, et c'est juste une habitude à prendre. "
Une doléance tout de même pour Eric qui souhaiterait que " la collecte se fasse toute l'année car là, il faut stocker et c'est peut-être la contrainte. "
Écoutons l'opérateur de collecte, Marc Balay, responsable de site Triskalia, qui met en avant la proximité et l'accueil " je ne collecte pas que ce que je vends (les enrubannages d'Eric, par exemple) et je n'ai jamais refusé quelqu'un. "
De son côté, A.D.I.VALOR souligne que certaines coopératives ou négoces expérimentent une collecte continue sur presque la moitié de l'année.
À suivre, dans l'Ouest et ailleurs ...
Voir l'article du magazine Entraid'