Créée le 8 février 2012, l’association Dastri a du attendre presque un an pour obtenir le feu vert du ministère. Ce retard était dû à un désaccord sur le financement des metteurs sur le marché (les producteurs de médicaments et les fabricants de dispositifs médicaux et de diagnostics in vitro). Aujourd’hui, 33 entreprises adhèrent au dispositif dont le coût de mise en place est estimé à 8,5 millions d’euros.
L’objectif, pour les 6 années à venir, est de collecter 60% des déchets perforants et piquants produits par les patients en auto-traitement, soit environ 216 tonnes par an.
La mise en place de cette nouvelle filière REP (responsabilité élargie du producteur) doit permettre de réduire les risques sanitaires de nombreux déchets dangereux : seringues, lancettes et guides de cathéter.
Dans les prochains mois, 5.000 collecteurs seront installés dans toute la France et le réseau se déploiera au rythme d’un point de collecte tous les 15 kilomètres et tous les 50.000 habitants.