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Protection des Plantes

Ces 5 dernières années, le trafic de produits phytopharmaceutiques, qui se limitait jusqu'ici à des fraudes transfrontalières avec l'Espagne, a pris de l'ampleur avec le transport maritime comme vecteur principal. Pour Jean-Charles Bocquet, Directeur de l'UIPP " les trafiquants font croire qu'il s'agit d'un produit homologué alors que c'est un générique en provenance de Chine ou d'Ukraine qui peut entrainer des problèmes pour la santé des agriculteurs. C'est un trafic international qui nécessite une action coordonnée avec la DGCCRF, l'UIPP, les distributeurs et les agriculteurs. Un produit frauduleux aux effets néfastes sur l'environnement ou la santé ruinerait tous les efforts que nous faisons en terme de bonnes pratiques et d'information." Pour lutter contre ces fraudes, l'ECPA (Association européenne de la protection des plantes) a recruté des spécialistes ayant de l'expérience dans le trafic d'armes avec pour objectif d'agir au niveau des ports hollandais et allemands, portes d'entrée du trafic.Rappelons qu'un agriculteur en possession de produits phytopharmaceutiques interdits risque théoriquement jusqu'à 3 ans de prison et 75 000 euros d'amende.
D'après un article paru dans Agriculture et Nouvelles Technologies - mai 2011


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