On dénombre environ 500.000 distributeurs automatiques de boissons dans tous les lieux publics et les entreprises, générant 2 millions de tonnes de déchets chaque année. Un gisement considérable mais un problème majeur : le faible poids de ces déchets et leur caractère diffus. Or, pour Stéphane Marrapodi qui commercialise Canibal : "Aujourd'hui, il y a pénurie de matières. Récupérées, elles coûtent deux fois moins cher à recycler qu'à produire à partir de matières premières". À condition de garantir aux recycleurs des volumes importants pour préciser le système.
Les concepteurs de Canibal ont donc imaginé un système de collecte sophistiqué, associé à une logistique complète. Gobelets, bouteilles et canettes, Canibal reconnaît les déchets, les trie, les compacte et ces derniers sont envoyés à des valorisateurs pour les recycler. Un collecteur Canibal peut engloutir 6.000 déchets et un système GRPS intégré mesure le taux de remplissage et déclenche les tournées de collecte. Et pour motiver les consommateurs trieurs, ceux-ci sont récompensés par des bons de réductions à valoir sur des sites d'e-commerce.
Imaginé il y a déjà dix ans par deux étudiantes d'EM Lyon, Canibal est déjà présent dans 121 Universités ou Grandes Ecoles et table sur 100 nouvelles implantations d'ici juin 2011.
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