La culture du piment nécessite, elle aussi, le recours à des films plastiques, pour le paillage des sols notamment. Dans la région d’Espelette, c’est le syndicat de déchets Bil Ta Garbi qui, depuis 2006, anime les opérations de collecte. "Une convention vient d’être passée avec Adivalor : ce sont désormais eux qui prendront en charge la collecte et la valorisation des FAU, explique Amaïa Lissalde de Bil Ta Garbi. L’idée est bien de bannir l’enfouissement ou le brûlage, encore pratiqués. Pour ce faire, il est capital que les producteurs se mobilisent, en grand nombre. Car plus les tonnages collectés seront importants, moins le coût facturé le sera. Les films de paillage coûtent cher à recycler car ils sont souvent très sales : terre, cailloux, restes de plantes… y sont incrustés. Notre rôle, en partenariat avec le syndicat de producteurs, les techniciens de la FDCuma, est aussi d’informer les agriculteurs de l’importance de bien trier les différents plastiques."
La date de la première
collecte en partenariat avec Adivalor s'est déroulée le 23 février. Pour Christophe Laborde, représentant des producteurs : "recycler ses déchets, c’est agir pour l’environnement mais pas seulement : c’est aussi donner une autre image de toute une filière. Apporter ses films en déchetterie coûte en moyenne 130 € la tonne. Là, nous avons établi un forfait de 35 € par exploitant et ce, quel que soit le tonnage apporté. Un chiffre qui, je l’espère, réussira à convaincre" .
Reportage réalisé par Campganes & Environnement