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Déchets de l'agro-fourniture
Qu'est ce qui a motivé l'Ademe dans l'attribution d'une aide de 2,8 M d'euros au Comité des plastiques en agriculture ?
Notre engagement est historique puisque nous lancions déjà en 1996 une étude relative à la préparation de cette filière de récupération et de recyclage des films plastiques agricoles. Les fabricants ont dû se restructurer ces dernières années pour s'adapter à un marché en mutation, nous devons les accompagner dans une telle démarche volontaire. Et puis dans le cadre du Grenelle de l'environnement, le recyclage des déchets doit se développer plus.
Quelles sont vos attentes ?
Cette aide a plusieurs objectifs. Elle doit aider au basculement progressif de la prise en charge financière de la récupération des films usagés par le Comité des plastiques en agriculture, lequel a délégué la logistique à Adivalor. Actuellement une partie des coûts est supportée par la distribution agricole ou les Chambres d'agriculture. L'idée est de soulager progressivement ces organismes mais aussi de permettre d'ici à 2014, la construction d'une filière autonome et viable à l'image de celle qui existe pour les bidons vides de produits phytosanitaires. Même si notre aide est globale, son attribution est planifiée. Par exemple, nous avons fixé un seuil de tonnage de plastiques à récupérer par an, au-delà duquel nous verserons une aide par tonne supplémentaire indexée sur les cours des plastiques recyclés. Notre accompagnement se fait donc aussi en fonction des résultats obtenus. Cet effet levier fortement souhaité gonflera le gisement récupéré et devrait rendre le recyclage du plastique plus attractif en France grâce à un flux important de matières premières. Et pourquoi pas, permettre le développement de nouvelles gammes de produits fabriqués à partir de ces déchets ! À l'horizon 2014 qui marquera la fin de notre campagne de soutien, nous pensons aussi que le nombre de metteurs en marché participants à cette démarche aura augmenté et que l'assiette de la contribution sera en parallèle réévaluée afin que le CPA prenne en charge la totalité de la gestion de ces déchets à partir du point de collecte. Geldron AdemeAlain Geldron - entretien réalisé par Anne Delettre pour Campagnes & Environnement
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