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Pour Olivier Ganne, responsable sécurité, qualité et environnement, " la réflexion a porté sur l’optimisation des circuits logistiques ". Auparavant, les collectes étaient organisées deux fois par an, sur deux journées. Les volumes étaient donc considérables et écessitaient l’utilisation de nombreux camions-bennes entre les différents sites. Parallèlement, chaque site était approvisionné en marchandises par une navette qui rentrait à vide, une fois les livraisons effectuées.
" Nous avons décidé d’utiliser cette navette pour collecter les déchets : elle livre nos magasins puis repart vers une de nos plateformes avec les déchets de ces mêmes magasins d’une part et ceux des agriculteurs, d’autre part ". D’où la mise en place de collectes hebdomadaires, à jour fixe, sur les 20 dépôts de la coopérative.
Dépasser la notion de déchet
" Notre démarche s’inscrit aussi dans une plus grande exigence de qualité ". Il n’est pas rare qu’un responsable de dépôt refuse des emballages mal nettoyés et demande à l’adhérent de revenir. " Nous y arrivons parce que nous insistons sur la notion de recyclage : nous ne traitons plus seulement des déchets, mais des emballages ou des produits usagés qui seront utilisés pour fabriquer de nouveaux produits. "
Il semble que cette approche " deuxième vie du produit " soit de mieux en mieux comprise par les agriculteurs qui trouvent là un bon argument pour redonner une image plus positive de leur métier.
 Olivier Ganne, Coop Bourgogne Sud
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