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Filières et recyclage
Comme prévu par le Grenelle de l’environnement, la taxe sur la mise en décharge a été augmentée et une taxe sur l’incinération créée. L’objectif de cette évolution est d’inciter au recyclage, tout en réduisant la production de déchets.
Dans ce document, le CGDD analyse les pratiques de nos voisins européens qui ont mis en œuvre un tel procédé, et conclut à son efficacité. "Dans plusieurs pays européens, la taxation de l’enfouissement des déchets a entraîné une réduction de la mise en décharge et une augmentation du recyclage», indiquent les auteurs de l’étude qui considèrent que «le basculement recherché entre filières de traitement est possible".
 
Les moindres nuisances environnementales du recyclage
Les principaux bénéfices environnementaux du recyclage résident dans les économies de ressources naturelles qu’il permet, en réduisant la consommation de matériaux vierges et ainsi le risque de leur raréfaction.
Les autres bénéfices sont d’éviter les nuisances environnementales et sanitaires du stockage et de l’incinération (gaz à effet de serre, oxydes d’azote, particules, nuisances sonores…et de réduire la pollution dans les processus de production. En effet, l’utilisation de matériaux issus du recyclage dans les cycles de production est généralement moins polluante que l’utilisation de matières premières vierges.
Ces bénéfices du recyclage ont été quantifiés dans deux études récentes du MEEDDAT  réalisant un bilan environnemental pour quelques matériaux représentant une part importante des déchets : ces bénéfices surpassent les coûts de 2 100 à 2 300 € par tonne pour l’aluminium, de 510 à 1 262 € par tonne pour les plastiques les plus couramment recyclés (le PET -polyéthylène téraphtalate- et le PEBD -polyéthylène à basse densité), de 211 à 531 € par tonne pour les papiers cartons, et de 60 à 120 € par tonne pour le verre.

Télécharger la Lettre du CGDD

Les impacts environnementaux du recyclage


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