En 2016, 100 millions de tonnes de déchets ont été collectées (+ 2% vs 2015), en partie grâce à l'obligation du tri 5 flux pour les entreprises, mais aussi à l'extension des consignes de tri ou encore aux leviers économiques qui ont permis la reprise de la consommation.
Sur le plan économique, Federec estime à 8.147 milliards d'euros le chiffre d'affaires des entreprises de recyclage : soit une légère baisse par rapport à 2015 (8,3 milliards) que la Fédération professionnelle justifie, notamment, par la baisse du coût des matières premières.
Par ailleurs, l'observatoire note un investissement des entreprises à hauteur de 465 millions d'euros, et une hausse de 2,5% des effectifs.
Des pistes de croissance
Pour accroître le développement des filières de recyclage, la fédération estime qu'il faudrait par exemple " optimiser l'orientation des flux des déchets vers le recyclage plutôt que vers l'enfouissement ", " déployer les débouchés des matières ", " concrétiser des pistes de réflexion en cours telles que la mise en place du certificat CO2 pour monétiser les bénéfices environnementaux du recyclage ", ou encore " adopter des contraintes réglementaires d'intégration de matières recyclées dans les produits manufacturés. "
Une source d'inquiétude
Le président de Federec, Jean-Philippe Carpentier, estime que " le blocus décidé par la Chine, couplé à un coût faible des matières premières fossiles, pourraient fortement influer sur la tendance positive du moment et retarder l'atteinte des objectifs fixés à savoir : recycler 100% du plastique et diviser par deux les déchets mis en décharge. "
