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Filières et recyclage
L'étude confirme qu'une fraction notable de ces déchets à risques est purement et simplement jetée à la poubelle et rejoint les ordures ménagères : 8,6% selon l’enquête
Conduite par la Ddass de Dordogne et la cellule de l’InVS en Aquitaine, auprès de 388 professionnels libéraux de santé (kinésithérapeutes, chirurgiens-dentistes, infirmiers etc), l’enquête a été effectuée par auto-questionnaire entre février et mai 2009.
Parmi les professionnels interrogés, 84,7 % produisent des déchets de type " piquants/coupants/tranchants " (aiguilles, scalpels) et 79,5 % des déchets de soins. Par ailleurs, si 65,2 % ont déclaré produire moins de 5 kg de Dasri par mois, 15,4 % en produiraient plus de 5 kg (dont 30% des infirmiers).
Pour l’élimination, 61 % feraient appel à une société de collecte, 22 % apporteraient les Dasri dans un centre de regroupement (déchetteries, laboratoires d’analyses ...), et 20% recourraient à d’autres solutions dont 43,1% par le biais des ordures ménagères.
" La part de solutions d’élimination inadaptées, telles que celles des ordures ménagères ou d’ententes avec d’autres professionnels de santé, demeure relativement importante, concluent les auteurs .
Les conclusions de ce constat, qui a le mérite de rappeler ce problème, d’ailleurs extrapolable à tout l’hexagone, appellent " à mettre en place des actions d’informations spécifiques " et  des solutions comme " la mutualisation de filières d’élimination au sein de secteur géographique, qui pourraient de même être envisagées ".
Rappelons que, selon la législation en vigueur,  le producteur de déchets en reste responsable jusqu’à élimination (art L541-2 du Code de l’Environnement).
Voir le rapport de l'Institut de veille sanitaire
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