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Filières et recyclage

La traçabilité et la caractérisation des déchets dangereux sont les deux points clés de la directive cadre sur les déchets avec pour objectif de développer les flux de déchets recyclables. Pour Eric Gaucher, adjoint au chef du Bureau de planification et de la gestion des déchets (BPGD), il faut "développer certains flux comme le traitement des piles et batteries, des huiles, des solvants et des DEEE" car certains déchets dangereux ne peuvent être recyclés, comme les polychlorobiphényles (PCB).
Côté traçabilité, deux problèmes sont à prendre en compte en amont : certains producteurs sont réticents à fournir des informations sur les matières dangereuses contenues dans leurs produits et il existe, par ailleurs, des produits
pour lesquels il n'est pas possible d'identifier le producteur.

L'autre solution consiste donc à caractériser ces déchets, en analysant leur contenu en matières dangereuses. Un décret est en cours de rédaction qui devrait inclure
"un protocole de caractérisation" négocié avec les industriels. Cependant, ces analyses de caractérisation coûtant de 1.000 à 1.500 euros l'unité, le Syndicat professionnel pour le recyclage et l’élimination des déchets dangereux et l’Union des industries chimiques souhaitent qu’elles ne soient pas imposées pour chaque lot de déchets. Notons enfin que, selon Eric Gaucher "la France est en avance sur les autres pays européens qui, pour l'instant, ne vont pas aussi loin en matière de caractérisation." Le protocole a été soumis à la Commission européenne afin qu'il soit inclus dans la législation européenne.

d'après un article paru dans actu-environnement.com

 

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