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Réunis à l'initiative de la chambre d'agriculture du Cantal, les Groupements de vulgarisation agricole (GVA) et les collectivités (intercommunalités) du département ont dressé le bilan de la campagne 2012-2013. Le Cantal se situe en bonne place au regard des taux de la collecte nationale ou des tonnages collectés dans les départements limitrophes :
+ 20% pour les emballages de produits phytopharmaceutiques,
+ 12,5% pour les emballages de produits d'hygiène de l'élevage laitier,
721 tonnes de films d'enrubannage et d'ensilage recyclés.

" Pour les films plastiques utilisés en élevage, on semble être arrivés en régime de croisière " relève Yann Rolland, en charge du dossier à la chambre d'agriculture. " Pour autant, il y a encore des films à aller chercher " ajoute Sébastien Souchon, d'ADIVALOR, qui estime que moins de 50% des agriculteurs participent aux collectes.
Les GVA présents à la réunion confirment " ils (des films plastiques) s'en brûlent encore pas mal ! " Parmi les freins identifiés : la périodicité qui entraine un volume important à stocker durant l'hiver.

" La profession agricole est la seule à assumer tous les coûts post-collecte " rappelle Laurence Durade, nouvelle déléguée ADIVALOR pour le Cantal ; " l'organisme qui conventionne avec ADIVALOR perçoit un soutien financier sur les tonnages collectés et effectivement valorisés par le recyclage. " Encore faut-il que la qualité des plastiques collectés soit au rendez-vous. " On a eu du bon et du mauvais " ajoute Sébastien Souchon, photos de bâches souillées ou mélangées à de la terre, à l'appui.

Les objectifs sont donc clairement énoncés : continuer à informer et mobiliser l'ensemble des partenaires (agriculteurs et agents des communautés de communes) et insister sur les consignes de propreté des plastiques usagés.


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