Après avoir conduit sur deux ans l’analyse environnementale globale de leur secteur, les producteurs champenois ont décidé de mener une étude approfondie visant à mieux cerner la contribution de leur activité à l’émission des différents gaz à effet de serre.
La méthode utilisée est celle du “bilan carbone” qui comptabilise toutes les émissions de gaz et permet de les transformer en équivalent carbone afin de hiérarchiser les différentes sources d’émission les unes par rapport aux autres. Les premiers résultats de l’étude permettent de dégager des pistes de réflexion nombreuses : réduction des emballages et développement de leur éco-conception, rationalisation des transports et diminution du fret routier, intégration des problèmes énergétiques dans la conception des installations et le choix des process, développement de sources d’énergie alternatives.
“Au-delà des chiffres bruts, précise Arnaud Descotes, responsable de la mission environnement du CIVC, il ressort que les marges de manœuvre existent certes dans les exploitations viti-vinicoles mais aussi et surtout en amont et en aval du périmètre juridique de nos entreprises.”
M.-N.C.